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La question préalable

Dann in lartik li la pibliy an 1987, Robert Chaudenson i poz in problèm seryé :

« […] La question fondamentale (jamais formulée ni explicitée) n’est pas « comment écrire les créoles mais pourquoi » (c’est-à-dire en vue de quelles fins et dans quelles perspectives économiques, sociales, culturelles…). Dès lors le comment est évidemment déterminé par le pourquoi?

[…] Quels sont (à court, moyen et long termes) les perspectives de l’emploi et de la formation (Quels «types de compétences, linguistiques sont de ce fait à envisager, etc « . Quel type de formation nécessitent les emplois recensés ou envisagés, etc.).
A titre d’exemple, un pays à vocation rurale et à développement à tendance « autarcique » peut avoir pour tout ce secteur de son économie des formations unilingue en langue nationale mais en revanche un pays à vocation commerciale et touristique ou un pays dont la démographie conduit inévitablement à l’émigration doit envisager des choix différents. »

Robert Chaudenson, po bann kestion i fo pozé, i insist dsi la formasion demoun.

[Quelle est]
A. [La] Place envisagée pour le créole :
– à l’école
– dans l’alphabétisation des adultes
– dans l’éducation informelle, etc…

B. [La] Fonction dévolue au créole [comme] :
– medium d’enseignement (dans quelles limites et jusqu’à quel niveau ?)
– objet d’enseignement
– place des autres langues (s’il y a lieu )

Tout bann kestion-la (ek d’ot ankor) i fo n’i poz anou pou konèt ousa n’i vé alé.

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