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In lékritir fonksionèl

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Ekèl karaktéristik i fo in sistème pou ékrir néna, pou k’ i gingn :

Aprann lir vitman, kank ou i koné pa lir ankor ?
Lir ali vitman, kank ou i koné lir dann in ot sistème, kank ou la fine apran sistème nouvel-la ?
Ansérv ali po aprann vitman in ot sistème lékritir (sirtou le lékritir le fransé) ?

An-plus i fo pa non-pli sa lé tro difissil pou ékrir.

Pou rézimé : in sistème fonksionèl, kèl karaktéristik li néna ?

Pou konprann in-pé mié sa, nou la demande lavi 2 spéssialist : Michel Fayol ek Jean-Pierre Jaffré. Inn lé proféssèr psikolozi liniversité Clermont-Ferrand, l’ot lé cherchèr CNRS.

Ala lo rézimé la kominikassion lo 2 cherchèr-la :

Michel FAYOL : « Dans la quasi-totalité des cas, les systèmes orthographiques se sont établis et (relativement) stabilisés au cours du temps sous le jeu d’influences diverses, sans que quiconque ait essayé de les créer de novo. Leurs caractéristiques reflétent les poids de ces influences. Ces caractéristiques contraignent fortement la manière dont ils sont traités, en lecture comme en production. Ainsi, les systèmes dit consistants (ou réguliers : Espagnol, Allemand) peuvent rester traités massivement en recourant aux associations entre phonèmes et graphèmes, y compris par des adultes. Par contraste les systèmes faiblement consistants (Anglais, Français) nécessitent la prise en compte d’unités plus larges, par exemple les mots. Les caractéristiques contraignent aussi l’apprentissage de ces systèmes : les travaux effectués par Seymour et al. (2003) montrent que les systèmes consistants sont précocement et facilement acquis, contrairement aux systèmes peu consistants qui posent longtemps aux élèves des problèmes de maîtrise. Les données dont on dispose aujourd’hui permettent ainsi d’éclairer les choix qui pourraient être faits relativement à la transcription de langues souhaitant accéder à un système orthographique propre. »

Jean-Pierre JAFFRE : «Il est désormais d’usage de considérer que toutes les orthographes impliquent la coexistence d’un principe phonographique qui en constitue la base structurelle et d’un principe sémiographique qui assure la reconnaissance visuelle du sens linguistique. Si le premier principe est aujourd’hui admis et largement reconnu, le second fait encore l’objet de vives discussions, quand il n’est pas tout simplement omis. Au-delà d’une description de la genèse de ce principe, ce court texte a donc pour but d’en souligner la raison d’être en le replaçant dans un ensemble plus large capable d’en éclairer la genèse.»

Axel Gauvin la-essèye adapt zot travay pou La Rényon.

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